La prise en considération des conséquences du changement climatique dans les indicateurs de pilotage de l’activité des institutions financières, en particulier des assureurs, est un sujet en réflexion depuis une vingtaine d’années. Si elle s’est concrétisée dans un premier temps dans les reportings extra-financiers, l’ensemble des outils de pilotage de l’assureur se trouvent aujourd’hui impactés.
D’abord matérialisées dans les coûts des enveloppes climatiques, les conséquences transverses des évolutions en matière de durabilité sont en cours de prise en compte à divers niveaux, notamment sous l’effet de l’évolution de la règlementation, avec par exemple :
- les contraintes (ex : SFDR, article 29 loi énergie climat, taxonomie) dans la gestion des actifs et l’élaboration des reporting extra-financiers ;
- La révision des 3 piliers de Solvabilité 2 et notamment la mise en place d’un ORSA climatique avec une logique complexe de modélisation des interactions des risques physiques et de transition avec les expositions du portefeuille ;
- La politique de souscription et de gestion des risques au passif des assureurs (ex : conception de nouveaux produits, tarification, adaptation des politiques de réassurance).
Les consultants de Prim’Act interviennent de manière récurrente sur ces sujets, tant au niveau de l’actif (reporting, choix d’investissement, prise en compte de métriques climatiques dans l’évaluation des risques) que du passif (modélisation des risques physiques et interactions avec le portefeuille).