Le développement d’indicateurs de santé pour mesurer l’espérance de vie en bonne santé (EVS) contribue à l’évaluation de la santé publique. Si les méthodes et les données permettant de réaliser cette évaluation varient considérablement en nature et en qualité, traditionnellement, la collecte de données sur la santé repose sur des enquêtes auprès de la population.
Toutefois, ces études, généralement de taille limitée, n’englobent qu’un segment restreint mais représentatif de la population. Cette limitation peut nécessiter l’estimation séparée des taux d’incidence et de mortalité, ce qui limite considérablement les méthodes d’analyse disponibles,
L’approche présentée dans l’article,
Sorochynkyi O. ; Guibert Q. ; Planchet F. ; Schwarzinger M. [2024] Estimating Disease-Free Life Expectancy based on Clinical Data from the French Hospital Discharge Database, Risks, 12(6), 92 https://www.mdpi.com/2227-9091/12/6/92
utilise un extrait de la base de données nationale française des hospitalisation (PMSI), qui fournit des informations basées sur la trajectoire hospitalière de chaque patient admis à l’hôpital en France entre 2008 et 2013. pour définir des indicateurs de santé :
L’analyse se concentre sur l’espérance de vie en bonne santé (Dis-FLE),
Ce travail illustre les avantages et les inconvénients de l’utilisation de grands ensembles de données cliniques comme base pour des indicateurs de santé robustes, en particulier les possibilités qu’offrent ces données pour une compréhension plus complète de l’état de santé d’une population.
En particulier, l’étude mesure les taux de risque en fonction de l’âge en tenant compte du sexe, de la consommation d’alcool et de tabac, de l’obésité, ainsi que de la situation géographique:
Source: Primact